La peur de parler en public se classe juste à côté de la mort pour de nombreuses personnes. Si vous vous comptez parmi ce groupe, faites-vous aider par ces sept conseils pour devenir un présentateur dynamique.

La mort est souvent citée comme la deuxième plus grande peur des gens alors que la prise de parole en public règne en première position depuis un bon moment. Bien que je choisirais un discours plutôt que la mort, il y a probablement eu un moment dans ma vie où j’aurais sérieusement considéré ce choix. À l’université, la communication était ma matière secondaire, mais je ne me suis jamais inscrite au cours de communication parce qu’il fallait faire une présentation devant la classe. J’ai pensé que j’étais assez maligne pour éviter ce cours. J’étais loin de me douter que ma carrière de dirigeante me placerait régulièrement dans des situations de présentation.

Je suis maintenant complètement remis de ma laliophobie (peur de parler en public). J’ai décidé que cette peur n’allait pas limiter ma carrière. À cette fin, j’ai suivi des formations et effectué mes propres recherches sur les compétences de présentation. 

 

Sept conseils utiles que j’ai découverts pour devenir un présentateur dynamique

 

1. Préparez-vous : Connaissez votre public et ce que vous voulez qu’il sache. Comprenez les données démographiques de votre public (c’est-à-dire la profession, les normes vestimentaires, le niveau d’éducation). Préparez votre présentation pour répondre à leurs besoins. Les gens ont tendance à ne retenir que 3 ou 4 points d’une présentation. Quels sont les principaux points que vous voulez que votre public retienne ? Pour aider votre public à se souvenir de ces points :

Dites-leur ce que vous allez leur dire et racontez ensuite ce que vous leur avez dit.

Une grande partie de ma préparation consiste en fait à éliminer les informations qui n’appuient pas mes points principaux (c’est-à-dire le superflu).

 

2. Humour : Se moquer des situations, de soi-même, mais jamais du public. Les blagues aident souvent une présentation, mais même une mauvaise blague peut nuire à une présentation de manière irrémédiable. Parfois, moins l’humour est utilisé, plus il a d’impact sur la présentation lorsqu’il est prononcé. Lorsque vous utilisez l’humour, gardez à l’esprit les règles suivantes :

Il s’agit d’un cadre professionnel et les blagues doivent être propres et non offensantes. Il doit y avoir une certaine connexion entre la blague et votre sujet. La seule cible sûre d’une blague est l’orateur ; ne vous aliénez jamais le public avec des insultes.

 

3. Pas d’excuses : Ne commencez jamais une présentation par des excuses. Combien de fois avez-vous entendu un présentateur commencer par dire  » Je suis désolé d’avoir un rhume ou d’être nerveux  » ? Si vous avez un rhume, les reniflements le font bien comprendre. Ou, s’il n’y a aucun signe extérieur, qui a vraiment besoin de savoir que vous ne vous sentez pas bien ? De nombreuses personnes utilisent ce genre de déclaration pour demander l’indulgence de l’auditoire. Les excuses de ce genre annoncent à l’auditoire : ‘la présentation que vous allez recevoir est inférieure à ce que vous méritez, mais s’il vous plaît, ne me blâmez pas.’

 

4. Attention : Gagnez et gardez leur attention. Chaque personne a un style d’apprentissage différent. Certains apprennent en écoutant simplement, d’autres ont besoin de voir, et d’autres encore apprennent mieux en faisant l’expérience. Le cas échéant, essayez d’intégrer tous les aspects dans la présentation. Les aides visuelles sont un excellent moyen de maintenir l’attention de votre public. Quel que soit votre support (projecteur, tableau à feuilles mobiles, power point), il est important de se souvenir de quelques règles concernant les aides visuelles :

 

5. Bougez : Tirez le meilleur parti de vos mouvements. J’apprécie la valeur de l’énergie et de l’enthousiasme. Nombre de mes présentations intègrent ces deux stratégies. Cependant, parfois, trop d’énergie et de mouvements peuvent vous distraire et vous éloigner de votre message. L’utilisation appropriée du mouvement est la clé. De simples gestes de la main peuvent suffire à faire passer un message. D’un autre côté, il faut parfois courir dans toute la pièce. Votre mouvement est plus efficace lorsqu’il aide le public à se connecter à votre sujet.

 

6. La voix : Utilisez votre voix pour faire valoir votre point de vue. Cela semble évident, utilisez votre voix lorsque vous parlez.

Parlez fort ! Rien n’enlève plus de valeur à une excellente présentation que d’avoir des membres de l’auditoire qui agissent comme dans une publicité pour l’oreille miraculeuse, « Qu’est-ce qu’il a dit ! ». Demandez à quelqu’un de se tenir au fond de la salle et de vous signaler si vous devez parler plus fort. Pas de remplissage, comme pour les aliments, les meilleures présentations n’ont pas de remplissage. Autrement dit, pas de « hum, hum » pour combler l’espace entre le moment où vous pensez à quelque chose et celui où vous le dites. Le silence entre les déclarations permet à votre public de comprendre ce que vous avez dit. Changez de registre, pour souligner un point, parlez plus fort ou même plus doucement ; le changement de volume attirera l’attention de l’auditoire.

 

7. Respect : Montrez du respect au public et il vous en montrera. Rappelez-vous, le public veut que vous réussissiez et la plus petite quantité de respect gagnera même les critiques les plus durs. Comme pour les conversations en tête-à-tête, montrer du respect aux gens peut faire toute la différence dans la communication.

 

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