Génération Z : qui sont les zoomers et que veulent-ils vraiment ?

génération Z

Génération Z : 5 points clés à retenir

  • 🌍 La génération Z rassemble les premiers vrais digital natifs : les Zoomers sont nés entre 1997 et 2012, baignés dès l’enfance dans le numérique, la mondialisation et la mobilité.
  • La connectivité et l’adaptabilité définissent leur identité : cette génération jongle naturellement entre monde réel et virtuel, recherchant sans cesse le sens, l’authenticité et des valeurs fortes.
  • 🌱 L’engagement sociétal et environnemental est un pilier central : la génération Z exige des entreprises des actions concrètes pour la planète, la diversité et la justice sociale, refusant le simple greenwashing.
  • 🎓 L’apprentissage et la carrière doivent avoir du sens : les Zoomers privilégient la formation continue, l’autonomie, l’équilibre vie pro/perso et la mission qui a une vraie valeur plutôt que la hiérarchie ou le statut.
  • 🚀 L’impact des Zoomers transforme la société : leur créativité, leur culture de l’engagement et leur usage novateur du numérique redessinent les modes de consommation, de travail et d’action collective.

Derrière l’écran d’un smartphone, un regard aiguisé. Sur les réseaux, un pouls qui bat à la seconde. La génération Z, ces fameux Zoomers, ne se contentent plus d’observer le monde : ils le questionnent, le recomposent, l’agitent. On les croyait détachés, ils sont déterminés. On les disait frivoles, ils sont profondément ancrés. Une génération née dans le tumulte numérique, mais qui cherche avant tout à faire du sens une boussole.

Ce qui définit un Zoomer, au-delà de la date de naissance

Ils sont nés entre 1997 et 2012. C’est du moins la fourchette admise par le Pew Research Center. Une génération qui a grandi avec Internet comme terrain de jeu, Google comme extension naturelle de la pensée, et les réseaux sociaux comme miroir de leur identité.

À la différence des milléniaux – qui ont vu le numérique arriver tardivement – les Zoomers n’ont jamais connu un monde sans écran tactile, sans partage instantané, sans possibilité de tout commenter. La mobilité n’est pas un progrès pour eux, c’est une base. La mondialisation n’est pas une idée, c’est un quotidien.

“Pas besoin d’apprendre Internet. Ils y sont nés.”

  • Nés entre 1997 et 2012
  • Premiers véritables digital natives
  • Grandissent avec une culture globale, fluide et connectée

Génération Y vs Génération Z

CaractéristiquesGénération Y (1981-1996)Génération Z (1997-2012)
TechnologieDécouverte à l’adolescencePrésente dès l’enfance
Rapport au travailQuête d’équilibreRecherche de liberté
ValeursRéussite, reconnaissanceAuthenticité, utilité
Vision du mondeOptimiste mais prudenteLucide et revendicative
ConsommationFidèle aux marquesExigeante et consciente

Des valeurs bien à eux : engagement, diversité, transparence

Pour cette génération, impossible de faire semblant. Tout se voit, tout se vérifie. Une marque ne peut plus prôner l’égalité sans l’incarner. Un employeur ne peut plus promettre du sens sans le prouver.

Les causes qui comptent vraiment :

  • Environnement et climat
  • Lutte contre les discriminations
  • Santé mentale
  • Bien-être collectif avant profit

“Ce n’est pas la perfection qu’ils réclament. C’est la cohérence.”

Cette exigence façonne tous les choix du quotidien. Une marque engagée – comme Patagonia, Veja ou même certaines campagnes de Nike – peut devenir un symbole bien au-delà de ses produits.

Ce que recherchent les Zoomers (2023)

PrioritéPourcentage concerné
Environnement et climat62 %
Diversité et égalité54 %
Bien-être mental49 %
Carrière porteuse de sens43 %

Une autre idée de l’école, du travail et du succès

Apprendre toute sa vie ? Oui, mais à sa façon. La génération Z jongle entre formations courtes, expériences professionnelles hybrides et apprentissage en ligne. L’école classique ? Elle lasse, sauf si elle se réinvente. La hiérarchie figée ? Elle rebute.

“Pas envie de grimper une échelle. Plutôt envie de construire son propre pont.”

Ce qui change dans leur rapport au travail :

  • Télétravail vu comme un standard, pas un avantage
  • Attachement aux projets, pas aux entreprises
  • Refus des modèles linéaires
  • Volonté de trouver un équilibre global, et pas seulement professionnel

Le job idéal ? Il se trouve à la croisée de l’impact, de la liberté et de la créativité.

Une hyperconnectivité… mais pas sans conscience

Impossible de comprendre cette génération sans évoquer sa relation au numérique. Les Zoomers ne se contentent pas d’utiliser les outils digitaux : ils les vivent. Une notification peut rythmer une décision, une vidéo virale peut lancer une mobilisation. Loin d’être passifs, ils transforment le numérique en levier d’influence.

Outils quotidiens :

  • TikTok pour créer et apprendre
  • Instagram pour s’exprimer et s’identifier
  • Discord, Twitch, Reddit pour échanger autrement
  • YouTube pour tout : s’informer, se détendre, s’engager

Leur consommation de l’information est rapide, multisource, et surtout… communautaire.

Un impact déjà bien réel sur la société

À 18 ou 22 ans, beaucoup auraient pu attendre. Les Zoomers ont choisi d’agir. Dans la rue, en ligne, dans leurs choix de consommation ou leurs prises de parole, ils bousculent les inerties. Et les marques, les institutions, les entreprises n’ont plus d’autre choix que de s’adapter.

“Ils ne veulent pas juste être entendus. Ils veulent que ça change.”

Domaines déjà transformés :

  • La mode : explosion des friperies, refus du fast-fashion
  • La tech : intérêt pour l’éthique des algorithmes
  • L’alimentation : végétarisme, sourcing local, transparence
  • La culture : diversité des représentations exigée partout

Que veulent vraiment les Zoomers ?

Pas de recettes toutes faites. Mais des constantes qui reviennent, encore et toujours :

  • Un monde plus juste, dans les faits et pas seulement dans les discours
  • Des marques qui parlent vrai, des employeurs qui respectent
  • Un avenir construit avec, et non à leur place
  • La liberté de créer, d’explorer, d’innover
  • Des outils numériques utiles, pas addictifs

“Écoutez-les, et vous saurez où va le monde.”

Car ce que cette génération réclame, ce n’est pas une place à la table. C’est une nouvelle manière de la construire. Et s’ils posent tant de questions, c’est qu’ils sont déjà en train d’écrire les réponses.

Notre FAQ sur les générations

Quelles sont les 7 générations ?

En matière de génération, on navigue entre histoire, identité et aspirations nouvelles. À chaque grand tournant, la société façonne ses groupes : la Génération silencieuse (nés avant 1945), ces personnes marquées par la guerre, ont posé les bases d’un monde professionnel en pleine mutation. Puis viennent les baby boomers, symbole de croissance, d’emploi stable et d’une société en plein essor. La génération X prend le relais, intégrant technologies et premiers ordinateurs au bureau, avant de céder la place aux millennials (génération Y), ces digital natives qui ont vu l’arrivée du web, des réseaux sociaux et du marketing digital. Ensuite ? La génération Z bouscule tout, revendiquant une nouvelle façon de travailler, un engagement social affirmé, le numérique omniprésent, l’attente de sens. Enfin, la génération Alpha débarque, enfants du smartphone, du cloud, de la diversité et du télétravail, déjà acteurs d’un monde en constante évolution.

Pourquoi dit-on génération Z ?

La lettre Z pour cette génération, ce n’est pas un hasard ! Dans le monde du travail, des entreprises jusqu’aux agences de marketing, on aime classer, comprendre, anticiper. Après la génération Y – les millennials, marqués par l’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux – il fallait bien un nouveau symbole pour incarner la suite. La génération Z regroupe tous les jeunes nés à la fin des années 1990, en plein boom du digital, de la vidéo et des applications mobiles. Ces membres ont grandi avec une utilisation intensive des outils numériques : réseaux sociaux, web, smartphones sont devenus leur mode de communication, leur identité, leur marque de fabrique. Le Z, c’est aussi la dernière lettre de l’alphabet, comme un clin d’œil à la fin d’un cycle avant de réinventer le rapport au monde, au travail, à la société : un nouveau départ dans une société en pleine mutation digitale.

Quelles sont les 5 générations ?

Le monde de l’entreprise aime parler de générations pour décrypter les attentes, les modes de vie et les relations au travail. Parmi les plus citées, cinq générations cohabitent actuellement, chacune avec sa culture, son rapport au numérique, ses valeurs et son histoire. D’abord, la Génération silencieuse, ces individus nés avant 1945, parfois encore présents dans certaines organisations. Ensuite, les baby boomers, qui ont connu l’essor économique et la société de consommation. Puis la génération X, habituée à la transformation digitale progressive, au début du web, et à la diversité en entreprise. Viennent ensuite les millennials (génération Y), véritables enfants du numérique, experts en réseaux sociaux, connectés au monde et à l’innovation. Enfin, la génération Z, ces jeunes ultra-connectés, passionnés de communication digitale, de flexibilité et de nouveaux métiers, toujours en quête de sens et d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Quelles sont les 6 générations ?

Quand on s’intéresse aux générations qui cohabitent sur le marché du travail et dans la société, on repère six groupes principaux, chacun façonné par ses expériences, ses technologies et ses valeurs. D’abord, la Génération silencieuse, témoin d’un monde sans Internet, puis les baby boomers, acteurs de la croissance et de l’évolution de l’entreprise. Ensuite, la génération X, celle des managers entre deux mondes : l’analogique et le digital. Les millennials (génération Y), pionniers de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, sont suivis de la génération Z, enfants du web, du smartphone et des réseaux sociaux, qui réinventent les rapports au travail, à la formation, à la marque et à l’employeur. Enfin, la génération Alpha, née après 2010, incarne la diversité, l’innovation, l’addiction au numérique et l’évolution permanente de notre environnement professionnel.

Comment s’appelle la génération 70 ?

Parler de la génération des années 1970, c’est évoquer la fameuse génération X. Ce groupe, né entre le début des années 1960 et la fin des années 1970, a vu le monde professionnel évoluer au fil des innovations technologiques, de la mondialisation, des nouveaux modes de communication et de la montée en puissance du numérique. Ces personnes ont connu la transition entre la vie “physique” – sans Internet, ni réseaux sociaux – et l’apparition progressive de solutions digitales, de sites web, de jeux vidéo et d’outils professionnels dématérialisés. En entreprise, ils sont souvent considérés comme des managers ouverts au changement, prêts à accompagner les jeunes générations, à s’adapter à la formation continue et à relever les nouveaux défis du marché. Leurs valeurs ? Diversité, engagement, évolution, mais aussi une certaine fidélité à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, même à l’heure du télétravail.

Quel âge a la génération Alpha ?

La génération Alpha, ce sont ces enfants nés à partir de 2010, parfois appelés les “digital natives” par excellence. Aujourd’hui, en 2025, le plus âgé de cette génération a environ 15 ans. Ces jeunes grandissent dans un monde où la technologie, l’entreprise, le web et les réseaux sociaux sont omniprésents : smartphone à la main dès l’enfance, vidéos en ligne, applications éducatives, expérience numérique permanente. On les retrouve déjà acteurs dans la communication familiale, utilisateurs avertis de produits digitaux, avec une vision de la société marquée par la diversité et les enjeux climatiques. Leur rapport à l’école, à la formation et au travail sera sans doute profondément transformé par l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et le marketing digital. À terme, ils viendront bousculer le marché du travail, la culture d’entreprise et les modes d’engagement, devenant la nouvelle clé d’un monde en perpétuelle évolution.

Quelles sont les 8 générations ?

Si l’on se penche sur les grandes lignes de l’histoire des générations, huit groupes se détachent, chacun porteur d’une identité, de valeurs et de rapports différents au travail, à la technologie et à la société. On commence avec la Génération perdue (nés avant 1900), suivie de la Génération Grandiose, puis la Génération silencieuse. Viennent ensuite les baby boomers, les bâtisseurs du marché professionnel moderne. Après eux, la génération X façonne l’entreprise avec l’arrivée du numérique, des réseaux sociaux et du marketing digital. La génération Y (millennials) impose sa culture web, sa communication digitale et ses nouvelles attentes. Ensuite, la génération Z revendique le télétravail, la diversité et une vie professionnelle engagée. Enfin, la génération Alpha grandit avec les smartphones, l’IA et la digitalisation. Chacune de ces populations représente une clé de compréhension de l’évolution du monde professionnel et sociétal.

Pourquoi la génération Bêta ?

La génération Bêta, c’est ce nom que certains experts et agences de communication commencent à donner aux enfants nés après la génération Alpha, c’est-à-dire à partir de 2025. Dans un monde où la technologie, le numérique et les réseaux sociaux occupent une place centrale, il fallait bien une nouvelle appellation pour marquer un changement de paradigme. La génération Bêta sera sans doute confrontée à de nouveaux enjeux : intelligence artificielle, environnement, évolution du travail à distance, expérience professionnelle hybride, santé mentale à l’ère du digital… Elle grandira dans un univers façonné par le marketing digital, l’utilisation intensive des applications, une diversité accrue et une relation au travail totalement repensée. Ce mot “Bêta” rappelle aussi le monde du développement logiciel : tout est en test, en évolution, en transformation permanente, comme si chaque membre de cette génération devenait un acteur clé du changement dans une société toujours plus connectée.

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