- L’annonce légale de liquidation d’EURL n’est jamais une case optionnelle : sans elle, la société traîne son existence administrative et le greffe bloque la radiation ; c’est la fin visible du voyage, pas juste du papier.
- La publication se joue sur une partition précise : noms, statuts, adresses, mentions formelles ; on coche chaque détail ou la procédure cale net (et ça agace, forcément).
- Le choix du journal habilité, le prix, les délais : autant de petits cailloux à surveiller, car le moindre oubli rallonge l’histoire — tout se joue sur la rigueur, même si parfois, ça sent la paperasse qui brûle.
Clôturer une EURL. Rien qu’à prononcer cette phrase, on imagine déjà les dossiers empilés, la pile de papiers qui attend sur le coin du bureau. Pourtant, cette étape marque la fin d’une aventure, un peu comme le dernier chapitre d’un roman d’entrepreneurs, dense et parfois épuisant, mais impossible à zapper. Le pivot? L’annonce légale de liquidation. Une simple formalité? Pas vraiment. Légalement, c’est le rideau qui tombe – et si l’on pouvait s’en passer (null), le monde des petites sociétés serait plus simple, mais il n’existe pas d’alternative. Sans cette étape, c’est le greffe qui vous ferme la porte, et la société continue à vivre… sur le papier. C’est donc en gros une sorte de passage initiatique, le dernier check-point pour quitter la scène sans encombre.
La finalité et le rôle de l’annonce légale de liquidation d’EURL
La définition et le contexte juridique de l’annonce légale
Quand le liquidateur appose la signature de la dissolution d’une EURL, la loi réclame une publication officielle. Le Code de commerce l’exige, droiture administrative oblige. L’annonce légale, déposée dans un journal habilité, acte la dernière volonté de la société : donner l’alerte à tout l’entourage – les partenaires, les créanciers, et même les voisins du palier qui tombent sur la feuille au café du coin. On fait acte de transparence, on coche la case, on assure la piste de décollage pour la radiation proprement dite. Pas de retour arrière.
L’objectif? Annoncer la disparition prochaine de la société et assainir la situation, officiellement, proprement, vis-à-vis de l’administration. Pas juste une obligation poussiéreuse: la moindre erreur ou oubli dans cette annonce, et c’est toute la procédure qui cale. Donc, pas de place pour l’à-peu-près, et chaque information compte.
Les conséquences de la non-publication pour l’EURL
Sauter l’annonce, c’est comme oublier de fermer la porte en partant: le greffe refuse la radiation, et la société reste accrochée au registre, fantôme administratif encombrant. On parle de sanctions financières, d’éventuelles complications civiles ou fiscales, parfois même de poursuites. Plus de société, mais toujours responsable malgré tout. Publier, c’est surtout se protéger et éviter de rallumer le feuilleton judiciaire.
Les principaux mots-clés à employer dans l’annonce
Impossible de bricoler une annonce fantaisiste. Il faut les bons mots : liquidation EURL, dissolution et clôture de liquidation. Sans eux, autant jeter une bouteille à la mer. Il faut également mentionner le nom exact de la société, son statut, le montant du capital, l’adresse du siège et le fabuleux numéro RCS. Une simple liste? Oui, mais incontournable. Sans ces mentions, on recommence à zéro, et le temps file.
Le schéma global de la procédure de liquidation en EURL
La route vers la liquidation ressemble à un jeu de piste, mais officiel. D’abord, prendre la décision de dissoudre l’EURL, publier une première annonce, transmettre les justificatifs. On s’occupe alors de toutes les opérations liquidatives (traduction : régler les comptes, liquider l’actif, payer les créanciers). Enfin, publication de l’annonce légale de liquidation. Rien de révolutionnaire, mais mal ficelé, tout s’éternise. La logique veut que chaque étape suive la précédente sans faux pas.
Bref, comprendre cette succession d’étapes évite bien des allers-retours et garantit une sortie sans couacs. La suite? Place aux démarches pratiques.

Les étapes obligatoires pour publier une annonce légale de liquidation d’EURL
La préparation du dossier et des pièces justificatives
D’abord, on rassemble le puzzle: procès-verbal de l’assemblée (qui valide la liquidation), rapport du liquidateur (avec tout le détail attendu), formulaire M4 pour demander la radiation, attestation de parution de la précédente annonce. Si une seule pièce manque, c’est retour case départ. Oui, la rigueur reste de mise.
Le choix du journal d’annonces légales et modalités pratiques de publication
Autre question : où publier? Le journal doit être habilité dans le département du siège social – papier ou numérique, au goût de chacun. Les offres sont nombreuses.
| Journal / Plateforme | Type | Département de compétence | Coût moyen HT |
|---|---|---|---|
| Le Légaliste | En ligne , Papier | Toute France | 110€ |
| Les Echos Annonces | Papier , Numérique | Ile-de-France, National | 108€ |
| Shine Annonces | Numérique | Toute France | 110€ |
Les prix bougent un peu, selon la longueur de l’annonce, selon les départements. Beaucoup de sites ou journaux accompagnent désormais la procédure en ligne, ce qui simplifie franchement la vie.
Les délais à respecter pour la publication et la notification
Une fois la liquidation effective : publication rapide recommandée. On ne traîne pas. Le délai d’usage va de huit jours à un mois après la décision officielle. En réalité, mieux vaut publier vite, joindre l’attestation au dossier, et empêcher la radiation de coincer faute d’annonce.
La réception de l’attestation et les démarches auprès du greffe
L’attestation reçue, on souffle. Ce document, c’est le sésame pour finaliser la radiation définitive. Direction le greffe: on joint l’attestation au dossier. Le greffier valide, la personnalité morale s’éteint, et le liquidateur retrouve un peu de liberté. Un oubli, et l’histoire s’éternise.
Chaque étape bien ficelée fait gagner du temps, et épargne quelques sueurs froides en cas de contrôle.
Les mentions obligatoires et le contenu-type d’une annonce légale de liquidation EURL
La liste exhaustive des mentions à faire figurer
Aucun suspens : tout document conforme comprend le nom et la forme de la société, le capital, l’adresse du siège social, le numéro et la ville d’immatriculation RCS, le nom et l’adresse du liquidateur, la date de la décision de clôture, et la mention de la radiation prévue. On ajoute aussi l’adresse où consulter les comptes de liquidation. Rien de très poétique, mais tout manque est sanctionné par un rejet administratif quasi immédiat.
Le modèle d’annonce légale de liquidation d’EURL
Pour ceux qui aiment aller droit au but :
Aux termes du procès-verbal du [date], l’associé unique a approuvé les comptes définitifs de liquidation, donné quitus au liquidateur [nom, prénom, adresse], et prononcé la clôture de la liquidation de l’EURL [nom de la société] au capital de [montant], siège social [adresse], immatriculée au RCS de [lieu] sous le numéro [numéro]. Les comptes de liquidation sont à disposition au siège social. Radiation au RCS de [lieu].
Ce canevas, calqué sur les normes actuelles, évite de s’emmêler dans le jargon et passe partout: parfait pour rassurer greffe et administration, sans brasser l’air.
Le coût de publication et les points de vigilance sur la tarification
On en vient à la douloureuse, le prix. Chaque année, l’arrêté ministériel ajuste la note, mais le ticket moyen en 2025 restera proche de ceci,
| Département | Tarif HT (2024) | Tarif TTC (2024) |
|---|---|---|
| Paris (75) | 110€ | 132€ |
| Rhône (69) | 108€ | 129.60€ |
| Autres départements | Entre 105€ et 120€ | De 126€ à 144€ |
Un écart se dessine selon la densité de l’annonce et la zone géographique. Pour éviter le coup de massue, autant opter pour le style concis ou demander un devis en amont. Et fuir les mauvaises surprises.
Les conseils pour sécuriser la conformité et anticiper les erreurs fréquentes
La règle d’or? Relire, relire, relire, en se calant sur un modèle du journal ou du site du greffe. Parfois, comparer, c’est sauver la mise en un coup d’œil. Chaque case cochée, chaque mention validée, et la liquidation se fait sans accroc. Oublier une seule clause, et voilà des semaines perdues pour une coquille.
L’attention portée à ce dernier tour d’horizon vaut mille procédures : la publication irréprochable, et la page se tourne à jamais, sans bruit, sans retour de manivelle.
Dernière image laissée pour celui qui gère sa liquidation d’EURL : de la rigueur, du sérieux, et la tranquillité de ne pas voir resurgir une vieille histoire administrative trois ans plus tard. À méditer avant d’envoyer la prochaine annonce…

