Chaque année, des milliers de petites entreprises dépensent du budget en communication imprimée… sans grand retour. Trop de texte, pas de hiérarchie visuelle, couleurs mal choisies, formats mal adaptés. On pense faire « pro » en empilant les infos, et on oublie que le support imprimé a ses propres codes. Résultat : des visuels jetés sans être lus, ou pire, qui nuisent à l’image de l’entreprise. Pourtant, quelques ajustements simples peuvent tout changer.
L’affiche, ce bon vieux format qu’on oublie trop vite
Elle semble dépassée, presque ringarde dans un monde de notifications. Et pourtant, une affiche personnalisée bien pensée, bien placée, continue d’attirer l’œil. Que ce soit en vitrine, dans un couloir d’hôtel, sur un stand ou même dans une salle d’attente, c’est un format qui a encore beaucoup à dire. L’erreur fréquente : vouloir tout y faire tenir. Une bonne affiche ne raconte pas une histoire entière, elle donne envie d’en savoir plus. Une accroche claire, une image percutante, un appel à l’action visible. Rien de plus, rien de moins. Gardez bien en tête que ce sont des supports que les gens verront en passant : s’il y a trop d’infos, ils ne liront pas !
Le flyer, outil de proximité… à condition de le mériter
Distribuer des tracts dans une rue, dans un salon ou glissés dans un sac de commande… oui, ça se fait encore. Mais attention : personne n’a envie d’un bout de papier en trop. Un flyer publicitaire doit gagner sa place. Cela passe par la qualité du visuel, du papier, du message. L’impression que l’entreprise se donne du mal, qu’elle soigne les détails. On n’est plus à l’époque du noir et blanc vite fait sur papier recyclé. Il faut que le flyer soit à la fois utile et désirable : un code promo, une carte de fidélité, une offre limitée, un QR code vers une page dédiée.
Imprimer malin : ce qu’on oublie de prévoir
Avant d’envoyer un fichier chez l’imprimeur, il y a quelques réflexes à adopter. D’abord, vérifier les dimensions réelles (incluant les fonds perdus), les marges, les polices utilisées. Ensuite, penser au format : tout n’a pas besoin d’être A4 ou A5. Parfois, un format carré, une finition mate ou une découpe arrondie suffit à sortir du lot. Enfin, poser la question : pourquoi j’imprime ça ? Si la réponse n’est pas claire, il vaut mieux attendre. L’impression reste un investissement, même à l’heure du tout digital. Mais bien utilisée, elle peut réellement créer du lien entre une marque et son public.